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Contribuer à la transition écologique du secteur fluvial dans le bassin parisien

Réf. : contribuer-a-la-transition-ecologique-du-secteur-fluvial-dans-le-bassin-parisien | Publié le: 16 janvier 2024 | Date de mise à jour: 13 septembre 2024

Pour faciliter la transition écologique du secteur fluvial dans la Bassin parisien, la Ville de Paris (VdP) et la Métropole du Grand Paris (MGP) ont lancé, avec l’appui de l’Ademe, une étude dont le but est une meilleure connaissance des émissions du secteur afin de mettre au point une feuille de route adaptée pour le verdissement de la flotte fluviale. Le Citepa a réalisé cette étude en association avec le Certam et l’Ineris.

NO2 Moyenne annuelle (µg/m3)

Le Certam a réalisé des mesures à l’émission de polluants atmosphériques et de Gaz à Effet de Serre (GES) sur plusieurs bateaux représentatifs de la flotte de bateaux passagers et de marchandises. Le Citepa a utilisé les données AIS (Automatic Identification System) fournies par VNF (Voies Navigables de France), pour affiner la connaissance des déplacements des bateaux et permettre une estimation précise des émissions totales de GES et de polluants (dont PM10, NOx) à une échelle géographique très fine. A partir de ces données, cinq scénarios de mise en place de mesures de réduction des émissions à l’horizon 2030 ont été testés pour mieux évaluer le potentiel de réduction du secteur. Le calcul des émissions induites par ces cinq scénarios a été réalisé par le Citepa. L’Ineris a réalisé des simulations de la qualité de l’air afin de déterminer l’impact du secteur fluvial sur les concentrations des principaux polluants avec le scénario de référence et les cinq scénarios prospectifs. Les résultats des calculs d’émissions et de la modélisation montrent que la mesure ayant le plus d’impact sur la qualité de l’air dans le centre de Paris est le passage à l’électrique des bateaux passagers. Ce résultat est très spécifique de Paris où les bateaux passagers sont majoritaires. Dans la Métropole du Grand Paris, cette mesure a également un impact important mais le passage à la norme « STAGE V » des bateaux de marchandises est la mesure présentant le plus d’impact. Le résultat cumulé de l’ensemble des mesures envisagées, dont l’électrification à quai de l’ensemble des bateaux, pourrait conduire à une diminution de la concentration annuelle moyenne de NO2 de l’ordre de 10μg/m3, soit une baisse de 70% en moyenne par rapport au scénario de référence.