Le 4 février 2021, l’Insee (Institut National de la statistique et des études économiques) a publié une note de conjoncture sur l’empreinte carbone des ménages en France, dans le cadre du numéro de février 2021 de son Point de conjoncture.

Méthodologie

L’Insee a procédé à une estimation mensuelle de l’empreinte carbone de la consommation des ménages français en 2020, en prenant en compte :

• les émissions directes de gaz à effet de serre (GES) des ménages : transport (calcul basé sur les variations de dépenses de carburant), chauffage (calcul basé sur les consommations d’électricité dans le résidentiel),…
• les émissions indirectes de GES liées à la consommation des ménages, avec un calcul basé sur la consommation mensuelle par produit (comptes nationaux de l’Insee) et le contenu carbone de ce produit (fourni par le Service des données et études statistiques (SDES) du Ministère de la Transition Ecologique ; données se basant elles-mêmes en partant sur les données d’émission de GES du Citepa).

Résultats

L’Insee conclut que c’est principalement la chute de la consommation des ménages qui explique la baisse des émissions directes et indirectes de GES au cours du premier trimestre 2020, tout comme lors du deuxième confinement en fin d’année 2020 (mais avec une moindre ampleur). Entretemps, le rebond observé durant l’été traduit le caractère non pérenne de ces réductions d’émissions.

L’Insee a par ailleurs décomposé l’évolution des émissions indirectes de GES en deux facteurs : les effets conjoncturels de la baisse de consommation (les mêmes produits sont consommés, mais à un niveau moindre) et les effets structurels (les produits consommés sont différents, comme en août 2020 où l’Insee observe une diminution moindre des produits pétroliers et du transport aérien).

En savoir plus

Accéder à la note de l’Insee

Le calcul de l’empreinte carbone par le SDES et la méthode associée