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Bilan de la qualité de l’air en France en 2016

  • Réf. : 2018_01_a5
  • Publié le: 1 janvier 2018
  • Date de mise à jour: 17 mai 2019
  • France

Le MTES [CGDD/SDES] a publié, le 31 octobre 2017, le bilan de la qualité de l’air en France en 2016. En 2016, les concentrations moyennes annuelles en SO2, CO, NO2, PM10 et PM2,5 sont parmi les plus faibles sur la période 2000-2016 (2007-2016 pour les PM10 et 2009-2016 pour les PM 2,5).

Des dépassements des normes de qualité de l’air pour la protection de la santé persistent principalement pour trois polluants en 2016 [sur les 12 polluants réglementés] : NO2, ozone [O3] et PM10, mais aussi, dans une bien moindre mesure, pour le nickel (Ni) et le benzo[a]pyrène [B[a]P]. Si pour le NO2 et l’O3, ces dépassements concernent un nombre significatif d’agglomérations, ils sont en revanche plus localisés pour les PM10, le B(a)P et le Ni. Quant aux PM2,5, comme en 2015, elles ne présentent pas de dépassement en 2016.

Les agglomérations affectées par des dépassements des normes (39 au total – voir carte) se situent en Ile-de-France, dans l’Est et le Sud-Est de la France, ainsi qu’en Martinique. L’O3 et le NO2 sont les deux polluants pour lesquels le nombre d’agglomérations en dépassement est le plus élevé [respectivement 26 et 16].

Agglomérations ayant enregistré des dépassements des normes de la qualité de l’air pour la protection de la santé et polluants concernés en France métropolitaine en 2016

Source : Géod’Air, juillet 2017. Traitements : SDES, août 2017.


En outre, le bilan 2016 présente la composition chimique moyenne des PM10 pendant l’épisode de pollution aux PM10 qui a eu lieu du 30 novembre au 31 décembre 2016 en France
(lire notre article sur ce sujet). La composition chimique des PM10 est suivie sur différents sites. Les résultats montrent que les niveaux de PM10 mesurés sont majoritairement influencés par le chauffage résidentiel (carbone suie et matière organique). Les émissions primaires de PM10 liées au transport routier contribuent aussi aux fortes concentrations de PM10 carbonées mesurées sur chacun des sites urbains étudiés. Enfin, et dans une moindre mesure, du nitrate d’ammonium (NHNO) (lire notre article sur ce sujet), formé via des mécanismes photochimiques impliquant les émissions de NOx et de NH3, est également observé dans les PM10 présentes dans le Nord et l’Est de la France métropolitaine.

 

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