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Bilan de la qualité de l’air en France : le cas des PM

  • Réf. : 2017_01_a5
  • Publié le: 1 mai 2017
  • Date de mise à jour: 24 mai 2019
  • France

Le MEEM [CGDD/SOeS-Datalab] a publié le 27 octobre 2016 le bilan de la qualité de l’air en France en 2015.

Baisse des concentrations : sur la période 2007-2015, les concentrations moyennes annuelles en PM10 ont diminué à proximité du trafic routier et en fond urbain. Elles sont respectivement de 25 et de 20 µg/m3 en 2015. A proximité du trafic routier, les concentrations moyennes annuelles sont 1,2 fois plus élevées qu’en fond urbain.

Quant aux PM2,5, sur la période 2009-2015, les concentrations moyennes annuelles ont également baissé à proximité du trafic routier et en fond urbain. En 2015, elles sont respectivement de 15 et 13 µg/m3. A proximité du trafic routier, les concentrations moyennes annuelles sont 1,2 fois plus élevées qu’en fond urbain.

PM10 et PM2,5 : situation en 2015 au regard des valeurs limites de concentration (VLC) : pour les PM10, la VLC journalière pour la protection de la santé humaine [50 µg/m3, à ne pas dépasser plus de 35 jours/an] n’est pas respectée sur 4% des sites de surveillance en 2015, soit quinze sites situés dans des proportions égales à proximité du trafic routier et en fond urbain. Huit agglomérations sont concernées : Cayenne, Fort-de-France, Le Lamentin, Le Robert, Lyon, Paris, Pointe-à-Pitre – Les Abymes, Sallanches. De plus, deux sites dépassent en 2015 la VLC annuelle fixée pour la protection de la santé humaine [40 µg/m3], contre 1 en 2014. Les sites concernés [Paris et Fort-de-France] se trouvent à proximité du trafic routier et dépassent également la VLC journalière.

Dans les agglomérations de 50 000 à 250 000 habitants et dans celles de plus de 250 000 habitants, le pourcentage de stations de mesure ne respectant pas la VLC journalière en PM10 a baissé sur la période 2007-2015, grâce à la diminution des émissions, mais aussi à des conditions météorologiques plus favorables à la dispersion de ce polluant. Ce pourcentage est respectivement de 4,2% (six stations de mesure) et 5,9% (sept stations de mesure) en 2015.

Dans les agglomérations de 50 000 à 250 000 habitants, les dépassements concernent aussi bien des stations situées à proximité du trafic routier qu’en fond urbain. En revanche, dans les agglomérations de plus de 250 000 habitants, la majorité des stations de mesure en dépassement se situent à proximité du trafic routier.

Pour les PM2,5, l’ensemble des stations de mesure respectent en 2015 la VLC annuelle pour la protection de la santé humaine [25 µg/m3]. En 2014, un seul site, sur un total de 127, enregistrait une concentration moyenne annuelle supérieure à cette VLC. La directive 2008/50/CE fixe également un objectif de réduction de l’exposition moyenne en fond urbain aux PM2,5 pour chaque Etat membre pour 2020 (voir p.3). En France, l’indice d’exposition moyenne (IEM) devra être au maximum de 14,7 µg/m3 en 2020. En 2015, l’IEM est de 13,5 µg/m3 : l’objectif pour 2020 est donc déjà respecté. Pour les prochaines années, il s’agit donc de maintenir ce niveau de concentration. Cet indicateur est basé sur les mesures en PM2,5 réalisées sur 49 agglomérations.

Source complémentaire : MEEM, Fiche technique « La pollution de l’air par les PM10 et les PM2,5« , 8/12/2016. Elle comporte les données de concentration moyenne annuelle de ces polluants.

 

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