Bilan de la qualité de l’air en France en 2012
Le 26 septembre 2013, le MEDDE a publié son bilan annuel de la qualité de l’air en France pour l’année 2012 et les principales tendances observées sur la période 2000-2012. Selon ce nouveau bilan, l’année 2012 reflète une tendance à l’amélioration de la qualité de l’air par rapport à 2011, avec une baisse :
- des concentrations annuelles de NO2, de PM10, de PM2,5, de CO et de SO2. Pour ces deux derniers polluants, aucun dépas-sement n’a été constaté en 2012,
- du nombre de jours de dépassement du seuil d’information pour l’ozone (O3) [180 µg/m3, moyenne sur 1h] et du nombre d’agglomérations de plus de 100 000 habitants pour lesquelles la valeur limite de concentration (VLC) journalière pour les PM10 [50 µg/m3, moyenne sur 24h, à ne pas dépasser plus de 35 jours/an] a été dépassée plus de 35 jours.
Pour l’O3, les PM10 et les PM2,5, même si l’évolution est en moyenne favorable entre 2011 et 2012, le MEDDE ne constate pas de tendance à la baisse depuis 2000, des facteurs externes comme la météorologie pouvant être à l’origine des sensibles hausses observées d’une année à l’autre. Sur le long terme, malgré la diminution des émissions des gaz précurseurs de l’O3 (NOX, COV, CO), les niveaux de fond de l’O3 restent toutefois supérieurs à ceux relevés au début des années 1990.
Le NO2 connaît une légère baisse continue des concentrations.
Le MEDDE souligne néanmoins que ces données globales masquent d’importantes disparités temporelles et spatiales. Pour la plupart des polluants réglementés, les VLC moyennes annuelles les plus élevées pour les PM10 et le NO2 sont celles observées sur les stations de mesure situées à proximité du trafic routier, alors que pour l’O3, il s’agit des stations rurales et de fond urbain (compte tenu de la cinétique de l’ozone).
Enfin, plusieurs dépassements des VLC annuelle [40 µg/m3] et journalière du NO2 [200 µg/m3, moyenne sur 1h, à ne pas dépasser plus de 18 heures/an] sont observés. Pour les PM10, au moins une station de mesure dans plus de 15 agglomérations de plus de 100 000 habitants a connu un dépassement de la VLC journalière [50 µg/m3] ou a atteint 35 jours de dépassement. Toujours pour les PM10, environ 360 000 habitants étaient exposés à un dépassement de la VLC annuelle [40 µg/m3].
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