Climat : Lancement du Dialogue de Petersberg pour rétablir la confiance

Réf. : 2010_06_a8
Publié le: 1 juin 2010
Date de mise à jour: 15 mai 2019

International

A l’initiative de la chancelière allemande, Angela Merkel, les Ministres de l’Environnement et d’autres représentants de haut niveau de 42 pays, ainsi que la Commissaire européenne à l’action pour le climat, le Secrétaire exécutif sortant de la CCNUCC et les Présidents des deux groupes de travail AWG-LCA et AWG-KP se sont réunis à Königswinter (près de Bonn) du 2 au 4 mai 2010 dans le cadre du « Dialogue de Petersberg sur le Climat ». Tous les principaux groupes de pays (industrialisés, émergents, en développement, les moins avancés, petits Etats insulaires) étaient représentés à cette réunion qui a été présidée conjointement par l’Allemagne et le Mexique, hôte de la 16^eConférence des Parties (COP-16, fin 2010 à Cancun). Annoncée par M^meMerkel à Copenhague (en décembre 2009), la réunion avait pour objectif :

de restaurer la confiance entre les Parties dans le processus multilatéral de négociations onusiennes, brisée à Copenhague,
en amont de la prochaine série de négociations formelles (juin 2010), de remettre ce processus sur les rails, en facilitant ainsi la relance et en éclaircissant la suite des négociations.

Autour de discussions informelles, les Ministres ont tenté de préciser les prochaines étapes à franchir dans la perspective de la COP-16 afin d’aboutir à des résultats concrets qui mettront en œuvre les décisions arrêtées à Copenhague. Les débats se sont focalisés sur les moyens pour faire avancer les négociations et sur le rôle de l’accord de Copenhague pour y parvenir.

Six groupes de travail ont ensuite été créés pour se pencher sur les dossiers clés qui constituent des éléments de base du futur accord multilatéral (engagements de réduction des émissions, marchés du CO₂, financement, technologies, déforestation, adaptation).

Si ces débats n’ont donné lieu à aucune conclusion ou résolution formelle, les échanges de points de vue ont néanmoins été constructifs, ce qui constitue, selon le Ministre fédéral allemand de l’Environnement Norbert Röttgen, « une bonne base pour renforcer la coopération« . Malgré les avancées enregistrées sur certains sujets, les questions les plus importantes restent à résoudre (engagements de réduction, financement et surveillance/notification/vérification des réductions en tête).