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61e session plénière du Giec : toujours pas d’accord sur le calendrier de publication du 7e rapport d’évaluation

  • Réf. : 2024_09_a02
  • Publié le: 12 septembre 2024
  • Date de mise à jour: 1 octobre 2024
  • International

Du 27 juillet au 2 août 2024, le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat ou IPCC en anglais) a tenu sa 61e session plénière (IPCC-61) à Sofia (Bulgarie), réunissant pour l’occasion plus de 230 délégués représentant 114 Gouvernements nationaux (au total, le Giec compte 195 Etats membres). Il s’agissait de la 2e réunion plénière du 7e cycle d’évaluation (2023 à 2028-2030, la date d’achèvement n’ayant pas été arrêtée lors de la session précédente du Giec, IPCC-60 – voir encadré ci-dessous).

 

Objet de cette 61e session

L’objet de cette 61e session du Giec était notamment :

  • de définir en détail et approuver le calendrier de planification stratégique pour la production et la publication de l’ensemble des rapports du Giec prévus dans le cadre du 7e cycle d’évaluation ;
  • de définir et approuver les grandes lignes (draft outlines) des deux rapports thématiques prévus (voir encadré ci-dessous): rapport spécial sur le climat et les villes et rapport méthodologique sur les forceurs climatiques à courte durée de vie[1]  ; et
  • de tirer des enseignements du déroulement et des résultats du 6e cycle d’évaluation (2015-2023).

Ainsi, la 61e session du Giec visait à établir les éléments de base essentiels de son 7e cycle d’évaluation.

 

Contexte

Lors de sa 60e session (IPCC-60, 16-20 janvier 2024 à Istanbul, Turquie), le Giec a concrètement lancé son 7e cycle d’évaluation qui a formellement démarré en juillet 2023 après l’élection du nouveau Président du Giec, Jim Skea (lire notre article). A Istanbul, les délégués sont parvenus non sans difficulté à se mettre d’accord sur le programme de travail du 7e cycle d’évaluation, sous forme de feuille de route (cf. décision IPCC-LX-9) :

▪     rapport de chacun des trois groupes de travail dans le cadre du 7e rapport d’évaluation (dit AR7) : WG I (sciences physiques), WG II (impacts, adaptation et vulnérabilité) et WG III (atténuation), comme pour chaque cycle ;

▪     rapport de synthèse (publication prévue fin 2029) ;

▪     rapport révisant et mettant à jour les lignes directrices techniques de 1994 du Giec sur les impacts et l’adaptation (y compris les indicateurs, métriques et méthodologies en matière d’adaptation) ;

▪     rapport spécial sur le climat et les villes (décidé lors de la 43e session en avril 2016), sortie prévue en 2027) ;

▪     rapport méthodologique sur les inventaires pour les forceurs climatiques à courte durée de vie (sortie prévue en 2027) ;

▪     réunion d’experts et rapport méthodologique sur les technologies d’élimination du CO2 et sur le CCUS (captage, utilisation et stockage du CO2) (sortie prévue fin 2027).

Lors de cette 60e session, les discussions ont notamment fait ressortir de fortes divergences d’opinion sur les échéances à définir pour la publication des trois volets de l’AR7. La plupart des pays (les pays industrialisés, les petits Etats insulaires et les pays les moins avancés notamment) ont insisté sur l’importance d’avancer les dates de publication de ces trois rapports pour les aligner avec l’échéance du 2e bilan mondial (Second Global Stocktake ou GST-2)  qui aura lieu en 2028. Selon ces pays, les résultats et les conclusions des trois volets de l’AR7 devraient alimenter et éclairer le GST-2.

C’est l’article 14 de l’Accord de Paris qui prévoit la réalisation tous les cinq ans, à commencer par 2023, d’un bilan mondial. La décision 19/CMA.1 (adoptée lors de la Conférence de Katowice du 2 au 16 décembre 2018) est venue préciser les modalités de réalisation de ce bilan (lire pp. 30-34 de notre dossier de fond sur les résultats de Katowice). Il s’agit d’un bilan de la mise en œuvre de l’Accord de Paris afin d’évaluer les progrès collectifs, et non ceux des pays individuels, vers la réalisation de ses objectifs à long terme [articles 2 et 4]. Le bilan mondial doit servir de catalyseur pour renforcer le niveau d’ambition collective dans la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris. La première GST (2023 – lire notre article sur les enjeux du GST-1 et notre article sur les résultats obtenus) était destiné à éclairer la prochaine série de contributions nationales que doivent soumettre les Parties à l’Accord de Paris en 2025.

Par ailleurs, lors de la COP-28 (Dubaï, Emirats arabes unis 30 nov. – 12 déc. 2023), dans la décision 1/CMA.5 sur le GST-1, les Parties à l’Accord de Paris « invite[nt] le [Giec] à envisager comment aligner au mieux ses travaux [de l’AR7] avec le [GST-2] et les [GST] suivants et demande[ent] également au [Giec] de fournir des informations pertinentes et opportunes pour le [GST-2] » (cf. § 184 de la décision 1/CMA.5). Tenir l’échéance de 2028 impliquerait donc soit d’accélérer les travaux du Giec, soit de raccourcir l’ensemble du cycle de sept à cinq ans.

Cependant, quelques pays menés par l’Arabie saoudite, l’Inde et la Chine, se sont fermement opposés à cette proposition de calendrier accéléré. Ils ont souligné qu’un programme de travail accéléré aurait pour conséquence de précipiter le processus scientifique, conduirait à la production de rapports compromis, tant en termes de contenu que d’inclusivité, et ne laisserait pas suffisamment de temps pour les pays en développement d’apporter leurs contributions scientifiques ou de mener à bien leur travail de relecture/révision.

Au terme de négociations intenses et tendues frôlant l’échec, le 20 janvier 2024, les délégués réunis ont fini par parvenir à un compromis de dernière minute : ils ont décidé de reporter la décision du calendrier de l’AR7 et chargé le bureau du Giec (lire notre article) de proposer des échéances pour examen et adoption lors de la session suivante du Giec (IPCC-61, session qui fait l’objet du présent article) (cf. décision IPCC-LX-9 sur la planification du 7e cycle d’évaluation – options pour le programme de travail dans le cadre du 7e cycle d’évaluation).

(sources : Climate Home News, 22 jan. 2024 + IISD, 22 jan. 2024).

 

 

Résultats

 

Les produits du 7e cycle d’évaluation hors AR7

Les délégués du Giec réunis à Sofia ont pu se mettre d’accord sur :

  • les grandes lignes du rapport spécial sur le changement climatique et les villes (décision IPCC-LXI- 5) ;
  • les grandes lignes du rapport méthodologique sur les inventaires pour les forceurs climatiques à courte durée de vie (décision IPCC-LXI-7).

 

Futur rapport spécial sur le changement climatique et les villes

Les délégués se sont mis d’accord, d’une part, sur le calendrier de production (août 2024 à février 2027) et de publication de ce rapport (date de publication prévue : mars 2027) et, d’autre part, sur les grandes lignes de son contenu (cf. annexe 1 de la décision IPCC-LXI- 5). Il comportera cinq chapitres :

  • chapitre 1er: Les villes dans le contexte du changement climatique – cadrage du rapport,
  • chapitre 2 : Les villes dans le contexte d’un climat qui change – tendances, défis et possibilités,
  • chapitre 3 : Les actions et les solutions pour réduire les risques urbains et les émissions [de GES des villes],
  • chapitre 4 : Comment faciliter et accélérer le changement,
  • chapitre 5 : Les solutions par type de ville et de région.

 

Futur rapport méthodologique sur les inventaires pour les forceurs climatiques à courte durée de vie

Les délégués se sont mis d’accord, d’une part, sur le calendrier de production (3e trimestre 2024 au 2e semestre 2027) et de publication de ce rapport (date de publication prévue : juillet 2027, pas de date plus précise selon la décision adoptée à Sofia [source : annexe 4 de la décision IPCC-LXI-7, Plan de travail du rapport méthodologique] mais le site du Giec indique juillet 2027) et, d’autre part, sur les grandes lignes de son contenu (cf. annexe 2 de la décision IPCC-LXI-7). Il comportera cinq volumes :

  • volume 1er: Lignes directrices générales,
  • volume 2 : Secteur de l’énergie,
  • volume 3 : Secteur des procédés industriels et de l’utilisation des produits (en anglais : Industrial Process and Product Use ou IPPU),
  • volume 4 : Secteur Agriculture, Forêt et autres utilisations des sols (AFOLU),
  • volume 5 : Secteur des déchets.

Le rapport fournira des lignes directrices sur les émissions des forceurs climatiques à courte durée de vie qui sont d’origine anthropique (NB. le rapport ne couvrira pas les substances secondaires d’origine anthropique), nationales, annuelles et rapportées en unités de masse pour chaque spéciation individuellement émise (carbone suie, HFC, COVNM, NOx, etc.).

 

Le rapport AR7

A Sofia, les délégués ont repris le sujet du calendrier de planification stratégique, dont la finalisation était restée en suspens lors de la 60e session du Giec à Istanbul (voir encadré ci-dessus) suite à l’opposition de certains pays membres (Chine, Inde et Arabie saoudite en tête).

 

Appel de 40 auteurs du Giec provenant de pays en développement

En amont de la 61e session à Sofia et à l’initiative d’un des trois anciens vice-Présidents du 6e cycle d’évaluation, Dr Youba Sokona du Mali, un groupe de 40 auteurs du Giec provenant de pays en développement, a publié une lettre ouverte dans laquelle ils ont souligné que les trois rapports de l’AR7 « peuvent et doivent » être produits d’ici juin 2028 afin de rester pertinents pour éclairer l’élaboration des politiques climat au niveau planétaire. En clair, le Giec doit produire son AR7 à temps pour éclairer le GST-2 et il est essentiel que le calendrier du 7e cycle du Giec soit aligné sur l’échéance du GST-2.

Une synthèse des principaux arguments formulés dans cette lettre ouverte a été rédigée par Dr Youba Sokona et publiée le 31 juillet 2024 par le site spécialisé sur le climat, Climate Home News

Ainsi, selon ces 40 auteurs, les rapports du Giec jouent un rôle central dans l’évaluation des connaissances scientifiques sur le changement climatique et fournissent des données et informations rigoureuses, solides et fiables qui sont essentielles pour éclairer les décisions des Gouvernements, tout particulièrement dans le contexte des négociations multilatérales (surtout au sein de la CCNUCC). Ils estiment qu’Il est essentiel de veiller à ce que le 7e cycle d’évaluation du Giec s’aligne sur les échéances du GST-2 pour maintenir l’intégrité de la coopération internationale en matière de climat.

Par ailleurs, selon les auteurs de la lettre ouverte, il vaudrait mieux accorder la priorité aux efforts visant à améliorer l’inclusion des voix des pays en développement, plutôt que d’accepter de retarder excessivement la publication des rapports de l’AR7, ce qui pourrait compromettre la pertinence de l’AR7 pour le GST-2.

Toujours selon la lettre ouverte, les pays qui ne sont pas en faveur d’une publication accélérée des trois rapports thématiques de l’AR7 (voir plus loin) justifient leur position, en avançant trois arguments, selon lesquels accélérer le processus de production des trois rapports pourrait poser le risque :

▪     de conduire à une sous-représentation des pays en développement, notamment vulnérables. Un retard pourrait compromettre l’inclusion des représentants de l’ensemble des pays du Sud et des non-anglophones, ce qui réduirait la diversité des points de vue qui sont indispensables pour réaliser une évaluation complète ;

▪     de conduire à une réduction de la couverture des sujets couverts par l’AR7. Il est essentiel d’assurer un large éventail de sujets pour aborder la nature multidimensionnelle du changement climatique et fournir une compréhension holistique ; et

▪     de disperser les messages clés des trois groupes de travail du Giec. La prise en compte en temps utile des analyses des trois groupes de travail est cruciale pour une évaluation cohérente et complète.

Enfin, les 40 auteurs soulignent que l’accélération de la production à raison de quelques mois ne compromettrait pas la robustesse de l’AR7. Les rapports d’évaluation précédents ont été menés à bien en cinq à six ans, par exemple, le 5e cycle d’évaluation a été réalisé en six ans (2008-2014).

Sources : Climate Home News du 31 juillet 2024 et Carbon Brief, 6 août 2024.

 

Comme lors de la 60e session du Giec, les sept jours de négociation intenses, complexes et en partie tendues à Sofia ont donné lieu à de fortes divergences d’opinion, notamment sur la question de savoir si et comment les travaux des trois groupes de travail (Working Groups ou WG) du Giec (WG I : bases physiques du changement climatique ; WG II : impacts, adaptation et vulnérabilité ; WG III : atténuation) vont alimenter les travaux du 2e bilan mondial (Second Global Stocktake ou GST 2), prévu en 2028 par l’article 14 de l’Accord de Paris.

A Sofia, plusieurs options ont été débattues, et notamment :

  • un calendrier proposé par les six co-Présidents des trois groupes de travail (chaque groupe de travail ayant deux co-Présidents, voir page du site du Giec consacrée aux Working Groups), dont la durée totale serait de six ans, soit le même ordre de grandeur que celle des 5e et 6e cycles d’évaluation (respectivement 2008-2014 et 2015-2022) : publication des trois rapports en décalé, à savoir respectivement en mai, en juin et en juillet-août 2028 (et le rapport de synthèse en mai 2029). Cette proposition a été présentée suite à la demande en ce sens adressée au bureau du Giec lors de sa 60e session,
  • un calendrier accéléré dans le cadre duquel le rapport de chacun des trois groupes de travail serait publié d’ici la conférence de Bonn sur le climat en juin 2028 (sessions du SBSTA et du SBI). Ce calendrier a été proposé par Belize et soutenu par les Etats-Unis, les Pays-Bas et le Royaume-Uni (source : IISD, 5 août 2024),
  • un calendrier prolongé afin de donner davantage de temps aux auteurs pour terminer les rapports.

Les deux premières propositions de calendrier permettraient que l’ensemble des résultats et conclusions de l’AR7 éclairent le GST 2.

Une cinquantaine de pays industrialisés, pays émergents et pays en développement (Allemagne, Antigua-et-Barbuda, Argentine, Australie, Bahamas, Barbade, Belarus, Belgique, Belize, Brésil, Canada, Chili, Corée du Sud, Danemark, Espagne, Etats-Unis, Finlande, France, Haïti, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Japon, Kiribati, Lettonie, Luxembourg, Malawi, Monaco, Nigeria, Norvège, Pérou, Pologne, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Saint-Christophe-et-Niévès, Sainte-Lucie, Singapour, Suède, Suisse, Timor-Leste, Turquie, Tchad, Ukraine, Uruguay et Zimbabwe, ainsi que l’UE dans son ensemble) a soutenu le calendrier proposé par les six co-Présidents des trois groupes de travail du Giec, plusieurs d’entre eux insistant sur l’importance du fait que l’AR7 doit alimenter le GST-2 (source : IISD, 5 août 2024).

Certains pays, dont les petits États insulaires et les pays les moins avancés, ont insisté pour que les rapports de l’AR7 soient livrés rapidement afin de garantir une contribution adéquate du Giec au processus d’évaluation technique du GST-2. Ils ont fait valoir que la contribution du Giec au GST-2 est particulièrement cruciale pour les pays qui n’ont pas les capacités à mener leurs propres recherches et qui sont les plus vulnérables aux impacts immédiats du changement climatique.

La représentante du petit Etat insulaire Saint-Christophe-et-Niévès a notamment souligné qu’en l’absence d’un apport « crucial » du Giec au GST-2 via l’AR7, les travaux du Giec perdraient leur pertinence politique et elle a insisté sur l’importance primordiale des contributions du Giec pour les petits Etats insulaires. Par ailleurs, elle a rappelé que si le calendrier proposé est plus serré que celui du 6e cycle d’évaluation, celui-ci comportait trois rapports spéciaux (réchauffement à 1,5°C ; changement climatique et terres ; océans et cryosphère), alors que l’AR7 n’en comporte qu’un seul (changement climatique et villes – voir plus haut).

En revanche, une douzaine de pays (Afrique du Sud, Algérie, Burundi, République du Congo, Jordan, Kenya, Libye, Russie et Venezuela, menés par l’Arabie saoudite, la Chine et l’Inde) se sont opposés au calendrier accéléré proposé par les six co-Présidents des trois groupes de travail du Giec. Ils ont souligné l’importance d’accorder davantage de temps à l’analyse des études scientifiques et aux examens (reviews) par les Gouvernements nationaux pour obtenir des résultats scientifiques robustes et rigoureux et pour renforcer l’inclusivité. Pour sa part, l’Inde a indiqué qu’il faut du temps pour produire les meilleures données et informations scientifiques et que la précipitation conduirait à un travail bâclé.  

Conclusion

Les délégués du Giec réunis à Sofia ont une nouvelle fois échoué à parvenir à un consensus sur un calendrier de planification stratégique et de publication de son AR7. Le soir du 1er août 2024, le Président du Giec, Jim Skea, a évoqué l’énorme difficulté rencontrée à Sofia pour trouver une solution acceptable pour toutes les délégations et en l’absence d’un consensus, il a proposé, comme il l’avait fait à Istanbul, de reporter la décision sur le sujet à la prochaine session plénière du Giec (IPCC-62, en février 2025). Cette proposition a été approuvée par les délégués réunis à Sofia via la décision IPCC-LXI-9 sur le calendrier de planification stratégique.

 

Prochaines étapes

Une réunion de cadrage (scoping meeting) sur les contributions respectives des trois groupes de travail du Giec à l’AR7 est prévue en décembre 2024. L’objet de cette réunion d’experts techniques sera d’élaborer les grandes lignes des trois rapports thématiques de l’AR7.

Dans un communiqué publié au terme de sa 61e session, le Giec a indiqué que, sur la base des résultats de cette réunion de cadrage, les propositions de grandes lignes qui devraient en découler seront soumises aux délégués en plénière lors de l’IPCC-62 en février 2025 pour examen et approbation. Ainsi, ils devront approuver le cadrage, les grandes lignes et les programmes de travail pour la réalisation de l’AR7 (dont les calendriers et les budgets). Ensuite, les appels à nomination des auteurs seront lancés.

Le 9 août 2024, le Giec a lancé un appel à nomination des auteurs du rapport spécial Changement climatique et villes. L’appel à nomination des auteurs du rapport méthodologique sur les inventaires pour les forceurs climatiques à courte durée de vie devrait être lancé prochainement.

 

[1] Les forceurs climatiques à courte durée de vie (short-lived climate forcers ou SLCF) sont des substances à courte durée de vie qui ont un impact sur le climat, telles que le carbone suie (black carbon), le CH4, l’ozone troposphérique et certaines espèces de HFC (notamment le HFC-134a, principal HFC émis, et le HFC-1234yf) – lire notre article. Voir aussi le chapitre consacré aux SLCF dans le premier volume du 6e rapport d’évaluation du Giec (publié le 9 août 2021).

 

En savoir plus

Communiqué du Giec du 24 juillet 2024 (en amont de la 61e session)

Communiqué du Giec du 2 août 2024 (au terme de la 61e session)

Page du site du Giec consacrée à sa 61e session

L’ensemble des décisions adoptées par le Giec lors de sa 61e session

Page du site du Giec consacrée au futur rapport spécial sur le changement climatique et les villes

Page du site du Giec consacrée au futur rapport méthodologique sur les forceurs climatiques à courte durée de vie

Pour l’instant, le Giec n’a pas mis en ligne sur son site une page consacrée à son 7e rapport d’évaluation

Institut International du Développement Durable (IISD) : Summary of the 61st session of the Intergovernmental Panel on Climate Change, 27 July – 2 August 2024, Earth Negotiations Bulletin  vol. 12 n° 854, 5 août 2024

Carbon Brief : IPCC meeting in Sofia fails to agree timeline for seventh assessment report

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