Communication des risques liés à la pollution atmosphérique : analyse des indices de la qualité de l’air utilisés en Europe (OMS)
Le 17 février 2023, le Bureau Europe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié un rapport qui analyse la communication effectuée sur les risques liées à la pollution de l’air dans différents pays. Ce rapport donne un aperçu des indices de la qualité de l’air utilisés dans 37 États membres de la Région européenne de l’OMS et présente quelques observations et suggestions de développements futurs visant à améliorer ces pratiques de communication.
Des pratiques de communications disparates en Europe
En Europe, l’information sur la qualité de l’air est largement accessible au public, en ligne et au moyen d’applications mobiles officielles. Cette information est associée aux données de surveillance de la pollution atmosphérique disponibles en temps quasi réel.
La plupart des pays utilisent un indice national de la qualité de l’air au lieu d’un indice européen uniforme (comme celui fourni par l’Agence européenne pour l’environnement), et certains utilisent plusieurs indices différents.
Diverses approches sont utilisées pour calculer les valeurs de ces indices, mais la structure générale des indices est similaire. De nombreux indices ne sont pas rigoureusement validés pour garantir que les valeurs de l’indice correspondent aux risques pour la santé au niveau de la population.
La qualité des messages de santé connexes varie considérablement. Les meilleurs exemples sont les pays qui fournissent des renseignements sur les groupes de populations les plus touchées, décrivent les symptômes probables et formulent des recommandations précises pour réduire les expositions et les risques pour la santé.
Recommandations de l’OMS
Étant donné la grande diversité d’informations à fournir en matière de risque observés, l’OMS-Europe souligne qu’il est essentiel de fournir des messages adaptés à la santé pour accompagner la simple communication des niveaux d’indice.
En plus des études de validation axées sur la santé, la recherche devrait viser à comprendre comment le public utilise les indices de la qualité de l’air (y compris les alertes spéciales) : combien de personnes sont au courant de l’indice, s’ils le consultent régulièrement, s’ils modifient le comportement en réponse à l’information, et quelles mesures précises ils prennent en réponse aux valeurs de l’indice et aux messages connexes sur la santé.
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